La musique japonaise dans les jeux vidéo

Si je vous dis musique et plombiers moustachus, entendez-vous les quelques premiers bits de musique du célèbre soft de la NES de chez Nintendo ? Pour les plus jeunes, peut-être que ces notes sont un peu différentes, mais la musique tient une place prépondérante dans les jeux vidéos en général, et japonais en particuliers.

Le paysage musical nippon

La musique japonaise traditionnelle est bien présente dans les jeux vidéos japonais, et se retrouve plus dans des titres comme Shogun Total War ou Okami. Par contre le genre ultra populaire chez les 60 ans et plus, soit 30% de la population, le enka n’est pas à la fête chez Sony ou Nintendo.

Le principal courant musical dans de nombreux softs actuels est la J-Pop ou pop japonaise qui englobe autant les bando comme AKB48, que les descendants de Kiss du visual, ou les chanteurs et groupes des 30 dernières années. Ce genre musical se propage souvent à travers les différents titres issus des mangas comme Pokemon, Dragon Ball ou Naruto : ils reprennent souvent la musique de l’anime orginal.

Des mélodies variées

Le shamisen, taiko ou shakuhachi sont les principaux instruments reconnaissables dans les jeux proposant une musique dite traditionnelle. L’ambiance zen est clairement perceptible et se fond à merveille avec les thèmes oniriques, l’honneur, l’art japonais traditionnel des estampes comme dans Okami ou les paysages naturels calmes et ouverts.

Bien entendu, des musiques ont été aussi crées spécifiquement pour le jeu vidéo. Sur les premières consoles toute la mélodie reposait sur quelques sons ou bits – vu que l’information complexe ne pouvait pas être stockée. Cela n’a pas empêché les japonais de faire des mélodies accrocheuses et mémorables comme celle de Super Mario Bros, Tetris, Double Dragon ou Super Mario Kart. Dans les titres plus récents et les licences à succès, on note que la musique est une des clefs de leur popularité.

 

La musique : marquer les esprits et une génération

Ainsi que serait la licence Final Fantasy sans ses thèmes musicaux puissants comme celui de Sephirot dans FFVII ou les pistes oniriques des différents Zelda – dont celui réservé à la musique et à l’instrument japonais ocarina ? Ces musiques cultes font perdurer le mythe et ajoutent une plus value inégalée à l’expérience de jeu – on ne s’identifie pas qu’aux personnages ou aux lieux mais aussi au son. Un bon jeu comprend donc une bande sonore culte – hormis cas exceptionnel.

Ces musiques japonaises de jeux vidéos inspirent désormais les jeunes artistes en quête de reconnaissance sur le Net et c’est tant mieux.